1er février 2023
Pour obtenir les autorisations requises dans certains projets touchant l’environnement, il est parfois nécessaire de réaliser une étude de caractérisation des milieux humides et hydriques. Bien que ce service soit offert chez RF Biotiques, la saison hivernale actuelle ne se prête pas à ce type de mandat. En effet, l’absence de végétation herbacée rend impossible l’identification de la « ligne des hautes eaux (LHE) » à établir par la méthode botanique experte. Cette méthode préconisée par les instances responsables de l’application des lois environnementales repose sur la notion de prédominance d’espèces hydrophytes pour établir l’endroit où le nombre d’espèces à caractère obligé ou facultatif des milieux humides est supérieur à 50% du nombre total d’espèces recensées.
Toutefois, dans une approche préliminaire et sommaire, nous utilisons des données cartographiques issues du LIDAR (Light Detection and Ranging) aérien et maintenant facilement accessibles. Ces données permettent d’identifier de façon assez précise sur la cartographie les lits d’écoulement potentiels des eaux. Il est également possible de prédire approximativement la délimitation des milieux humides à partir des données sur l’indice d’humidité topographique des sols. Les couches matricielles produites à partir d’un modèle numérique de terrain issu du LIDAR fournissent de l’information sur le potentiel d’accumulation d’eau sur le territoire en fonction de la pente et de l’accumulation à un pixel donné. Ainsi nous pouvons dès lors effectuer une préanalyse du terrain à caractériser ainsi que préciser les secteurs qui feront l’objet d’un recensement d’espèces floristiques lorsque celles-ci seront pleinement déployées au printemps.
Par: Jean-Sébastien Malo, ing. f.
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