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La culture de sapins de Noël, une alternative de production prometteuse

Pour le producteur forestier qui cherche à diversifier ses cultures et sources de revenus, la production d’arbres de Noël semble particulièrement intéressante. En effet, il semblerait que l’engouement pour le sapin naturel est particulièrement fort cette année.


La demande américaine serait telle que les producteurs québécois peinent à y répondre. Selon le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), le nombre d’arbres exportés à l’étranger et principalement aux États-Unis a plus que doublé depuis 2013. La production de sapins chez nos voisins du sud aurait diminué notamment à cause des sécheresses de 2017 et 2018, d’une pénurie de semis et d’un manque de main-d’œuvre. D’autre part, la demande pour un produit entièrement naturel et définitivement plus écologique que l’arbre artificiel ne cesse d’augmenter. Notons ici que la production d’arbres de Noël permet de séquestrer les gaz à effet de serre.


Les plantations de sapins du Québec, en raison du climat plus froid, sont souvent de meilleure qualité et subissent moins d’infestations. Avec un délai moyen de 8 à 10 ans pour produire un arbre prêt pour la vente, l’investissement se rentabilise certainement plus rapidement que pour d’autres productions forestières ou agroforestières. Le sapin se développe facilement sur des sols relativement pauvres, mais sa culture nécessite des soins annuels. La culture de sapins de Noël est considérée comme une production agricole au sens des lois du Québec.


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